L’association va s’engager dans un travail de fond sur la réécriture de son projet d’intervention. L’occasion pour l’équipe de salariés et d’administrateurs de repenser ses pratiques et modalités d’interventions au service d’un territoire.
A travers la demande telle quelle a été formulée par les dirigeants de l’association, nous pouvons percevoir deux questionnements. Le premier concerne la question de la coopération, le second les pratiques professionnelles. La question de la coopération est sensible mais essentielle pour construire une intelligence collective au service du territoire, elle peut être un levier pour agir[1]. Elle nécessite un travail partenarial avec l’ensemble des acteurs concernés pour identifier les forces, faiblesses, opportunités et risques de chacun. La coopération questionne frontalement les pratiques professionnelles puisqu’elle oblige à un déplacement des questions que pose la prévention spécialisée par l’intermède d’autres acteurs. C’est l’enjeu de la coopération qui configure les pratiques professionnelles et non l’inverse, posture permise par l’essence même de la prévention spécialisée. Ces deux questions constitueront le fil conducteur du travail d’accompagnement à engager.
Le travail va débuter en septembre 2017 et se clôturera en mai 2018.
[1] Loncle Patricia (dir.), Coopération et éducation populaire, L’Harmattan, 2012